Découvrez le métier du médecin légiste

Le médecin légiste ne soigne pas uniquement comme le médecin généraliste. Il est sollicité par la justice pour faire une autopsie en cas de décès d’origine criminelle. Il travaille également pour ausculter des victimes d’accidents ou d’agressions. Son domaine de prédilection est les affaires de mœurs.

Dans quels cas intervient-il ?

Il évalue les coups, les blessures et les séquelles subis par une personne lors d’un accident ou une attaque criminelle. Il fait une autopsie des personnes mortes dans de tels domaines. Il agit alors à la demande d’une autorité judiciaire. Celle-ci peut être le magistrat de siège, le juge d’instruction ou le parqueter dans un tribunal correctionnel, un tribunal de police ou un tribunal civil. La plupart de son temps, il effectue une autopsie sur un cadavre pour évaluer les causes de la mort. Il peut s’agir de coups et de blessures ou encore d’empoisonnement. Par conséquent, le légiste est amené à effectuer des analyses toxicologiques, chimiques et biologiques. Il établit également la date et l’heure du décès le plus approximativement possible. Les informations qu’il fournit à l’autorité judiciaire permettent à cette dernière d’agir selon la justice. Le légiste travaille donc dans un institut médico-légal ou dans une morgue d’hôpital. S’il est interpellé au moment même du crime, il travaille sur la scène de l’agression.

Quels parcours emprunter ?

Le légiste suit un cursus normal des études médicales. Il effectue le Paces ou la première année commune aux études de santé avant de faire un concours pour entrer en 2ème année. Après 6 ans de formation de base, il entre en internat pour obtenir un diplôme d’État de docteur en médecine. Il suit ensuite une formation de 4 à 5 ans pour obtenir un DES ou diplôme d’études spécialisées. Ce n’est qu’enfin qu’il se spécialise en DESC ou diplôme d’études spécialisées complémentaires en médecine légale et d’expertises médicales. Le DESC s’organise autour de nombreux thèmes entre autres la thanatologie générale, les aspects médico-légaux de la sexualité, les aspects médicaux des agressions et la toxicologie.